Accord de révision de l'Accord sur
la Gestion des Emplois
ARTICLE 2 –
CHAMP D'APPLICATION
ARTICLE 3 –
ACTEURS DE LA GEPP
ARTICLE 4 –
DEFINITION DES EMPLOIS ET COMPETENCES
ARTICLE 5 –
L’INTEGRATION DE COMPETENCES
ARTICLE 5.2 – L’intégration et la fidélisation des
jeunes travailleurs
ARTICLE 5.3 – Le recrutement des alternants et des
stagiaires
ARTICLE 6 – LE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES
ARTICLE 6.1 – La politique de formation professionnelle
ARTICLE 6.2 – Le bilan de compétences
ARTICLE 6.3 – Le projet de transition professionnelle
ARTICLE 6.4 – La validation des acquis de l'expérience (VAE)
ARTICLE 6.5 – La reconversion ou la promotion par alternance (Pro-A)
ARTICLE 6.6 – Le Compte Personnel de Formation (CPF)
ARTICLE 7 – LE
PARCOURS PROFESSIONNEL
ARTICLE 7.1 – Les rendez-vous de carrière
ARTICLE 7.2 –L'accompagnement de la mobilité
ARTICLE
7.3 – Le Le congé de mobilité
ARTICLE 8 –LE TRAVAIL A TEMPS PARTIEL
ARTICLE 9 – LA
GESTION DES AGES
ARTICLE 9.1 – Aménagement du poste de travail et/ou du temps de
travail
ARTICLE 9.2. – La formation des seniors
ARTICLE 9.3 – Mesure d’accompagnement au départ à la
retraite
ARTICLE 10 –
LES TITULAIRES DE MANDATS
ARTICLE 11 – INFORMATION ET CONSULTATION DU CE SUR LA STRATEGIE DE CANON
ARTICLE 12
–COMMISSION DE SUIVI DE L’ACCORD
ARTICLE 12.2 – Composition de la commission de suivi
ARTICLE
12.3 – Réunions de la commission de suivi
ARTICLE 12.5 – Confidentialité
ARTICLE 13.1 –
DUREE DE L’ACCORD ET DATE D’ENTREE EN VIGUEUR
ARTICLE 13.2 –
REVISION & RENDEZ-VOUS
ARTICLE 13.3 –
PUBLICITE ET DEPOT
L'objet du présent accord est d’anticiper et d’accompagner les
cinq principaux enjeux de Canon France en matière de GEPP, de mettre en place
les dispositifs nécessaires et de suivre leur mise en œuvre, à savoir :
1.
les évolutions
technologiques et l’employabilité
2.
les grands
changements d’organisation
3.
le renouvellement des effectifs en tenant compte de la pyramide des âges et des orientations stratégiques
4.
la répartition
des effectifs sur le territoire(en fonction notamment
de la charge et des choix de sous-traitance)
5.
l’encouragement
à la mobilité professionnelle
Les parties
s’accordent sur le fait que chacun de ces enjeux doit faire l’objet
d’orientations ciblées et, dans la mesure du possible, d’objectifs chiffrés.
Le présent
accord s’applique à l’ensemble des salariés de Canon France.
Les parties
rappellent de surcroît que tous les métiers de Canon ont vocation à être
accessibles à l’ensemble du personnel, le présent accord ayant pour objet de
faciliter les évolutions de tous les parcours professionnels.
Toutefois, les parties indiquent qu’une vigilance particulière doit être exercée sur certaines populations plus exposées dont notamment : les populations seniors, les travailleurs en situation de handicap et les personnes en retour d’absence longue durée. S’y ajoutent les populations susceptibles d’être impactées par le déploiement des grands projets.
Les acteurs de la GEPP dans l’entreprise
sont :
1.
Le collaborateur lui-même
Les parties tiennent à rappeler que le
principal acteur de son parcours professionnel est le salarié lui-même. Il est
en effet au cœur de son projet et doit être accompagné, pour le mettre en
œuvre, des autres acteurs ci-après et des outils définis dans le présent
accord. A ce titre, il doit pouvoir solliciter les acteurs et les outils
identifiés dans le présent accord.
2.
Les managers
La ligne managériale accompagne le
développement des compétences de ses collaborateurs, identifie les facteurs
d'évolution et en apprécie les conséquences sur l'évolution des métiers en
termes quantitatif et qualitatif.
3.
La direction des ressources humaines (RRH,
direction de la formation…) qui a pour mission d'animer le dispositif
d'ensemble et de garantir la bonne application des principes et moyens actés
par le présent accord.
4.
La commission de suivi
5.
Les IRP
Dans un contexte de forte évolution mondiale des technologies, des populations, des métiers et des modèles commerciaux et économiques, Canon France souhaite développer et engager le déploiement de processus et d'outils visant à renforcer sa capacité d'anticipation et d'adaptation des besoins en emplois et compétences, en lien avec la stratégie et les besoins opérationnels de l'entreprise. Ces dispositifs doivent permettre en particulier aux salariés de mieux maîtriser leurs parcours professionnels individuels et de développer leurs compétences et leur employabilité (sécurisation des parcours).
Par le présent accord Canon France s'engage à :
La démarche
GEPP est une réflexion stratégique qui s’inscrit dans le développement de
l’entreprise. Elle consiste à concevoir, mettre en œuvre et contrôler des
pratiques visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les ressources
actuelles et les besoins à venir de l’entreprise tant sur un plan quantitatif
(effectif) que qualitatif (compétences).
Pour ce faire, elle repose sur un vocabulaire
spécifique défini ci-dessous :
·
Métiers en
croissance ou en décroissance : Métiers à évolution quantitative
significative à la hausse ou à la baisse
·
Métiers
Passerelles : Métiers similaires en matière de compétences, accessibles par le
biais, notamment, de la formation professionnelle
·
Métiers en
tension : Métiers pour lesquels il existe une pénurie de compétences sur
le marché du travail et/ou pour lesquels une longue période d’apprentissage est
nécessaire
·
Métiers
stratégiques : Métiers pour lesquels l’entreprise doit assurer la
pérennité et le développement du savoir-faire et des compétences
·
Reconversion :
transformation des activités professionnelles d'un salarié qui souhaite, au
cours de sa carrière, changer d'activité ou de métier. Elle intervient après un
processus de reclassement nécessitant toujours une nouvelle formation.
Les dispositifs définis par le présent accord
sont ouverts à tous les salariés de Canon France qui en remplissent les
conditions d’accès. Toutefois, les parties conviennent que tout salarié
exerçant un métier en décroissance identifié comme tel par la commission de
suivi du présent accord bénéficie d’une priorité d’accès à tout dispositif
prévu par l’accord : entretiens, actions de formation, etc.
ARTICLE 5.1 – Le
recrutement
L’entreprise s’engage à mettre en œuvre un processus de recrutement efficace, respectueux des règles de non-discrimination, promoteur d’égalité des chances et de diversification des profils. Ces principes et valeurs sont rappelés par la Charte Recrutement de Canon France (disponible sur le SharePoint RH). En parallèle, les processus et outils de recrutement intègrent des fonctionnalités plus digitales et adressent de nouvelles problématiques pour :
Par ailleurs, les parties rappellent que le Contrat à Durée
Indéterminée est le contrat de droit commun utilisé chez Canon France, les
autres types de contrats relevant de l’exception.
Toutefois, l’entreprise doit pouvoir faire preuve
d’agilité pour s’adapter à son contexte : volatilité des marchés,
obtention ou perte de contrats commerciaux, pics d’activité…
Ces situations nécessitent le recours à d’autres types de
contrats (CDD, intérim). A ce titre, il est convenu que si un poste équivalent
est ouvert en CDI au recrutement externe, priorité sera donnée aux salariés en
CDD (y compris les salariés en alternance) ou en intérim en poste au moment de
cette ouverture.
ARTICLE 5.2 – L’intégration
et la fidélisation des jeunes travailleurs
Le processus d’intégration des collaborateurs entrants a pour objectif de valoriser l’expérience collaborateur et de faciliter la prise de poste des nouveaux entrants. A cet effet, le parcours d’intégration de Canon France comprend les outils suivants :
ARTICLE 5.3 – Le
recrutement des alternants et des stagiaires
5.3.1 Le recrutement L’alternance et les stages ont pour principe d’associer une expérience en entreprise à une formation théorique afin de faciliter l'accès à l'emploi des jeunes grâce à l’obtention, à terme, d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle.
Ces dispositifs participent au développement de la politique de Canon en faveur de l'insertion des jeunes et de la bonne gestion de sa pyramide des âges . Ils permettent de c onstituer un vivier de ressources p our d es r ecrutements p érennes à venir en fonction des besoins et possibilités de l’entreprise.
Afin de soutenir cette démarche, l’entreprise veille à développer les partenariats écoles, les forums de recrutement, la cooptation et les partenariats avec des sites d’offres d’emploi et les réseaux sociaux (ex : LinkedIn, JobTeaser, Indeed, APEC). Ces actions permettent de présenter Canon sur les Campus ou les Forums organisés par les écoles, de renforcer également notre visibilité sur Internet et, de ce fait, d’attirer de jeunes talents.
Compte tenu de la nature de ses besoins en recrutements et de l’équilibre générationnel nécessaire à sa pyramide des âges, Canon France poursuit l’objectif de proposer un CDD ou un CDI à au moins trois alternants ou stagiaires par an.
5.3.2. L'intégration L’intégration et la fidélisation de jeunes travailleurs constituent un axe majeur de la GEPP chez Canon France au regard, d’une part de la priorité nationale que constitue l ’emploi des jeunes en France, d ’autre part e t plus particulièrement de la pyramide des âges de Canon France.
A cet effet, Canon France déploie des outils dédié s à cette population tels que :
ARTICLE 5.4. –
Le tutorat
Le tuteur / maitre de stage accompagne l’étudiant tout au long de son contrat. Cette mission correspond à une volonté réelle du tuteur de contribuer à la transmission des savoirs entre générations.
Il est désigné par l'employeur, sur la base du
volontariat, parmi les salariés qualifiés de l'entreprise, en tenant compte de
leur emploi et de leur qualification, qui devront être en adéquation avec les
objectifs retenus pour l'action de formation. Il doit justifier d'une
expérience professionnelle d'au moins deux ans. A ce titre, les salariés
seniors seront plus particulièrement sollicités afin de favoriser la
transmission des savoirs et des compétences entre les générations.
L’étudiant peut être confié à une autre personne compétente de l'équipe de travail mais le tuteur ou l’équipe veillent au bon déroulé de la mission de l’étudiant :
Pour mener à bien sa mission, le maître de stage / tuteur dispose d’un guide des bonnes pratiques (disponible en libre accès sur le SharePoint Ressources Humaines) lui permettant d’acquérir les bons réflexes en matière d’accompagnement d’un étudiant.
Pour permettre la préparation et l'exercice de ces missions tout en continuant à exercer son emploi dans l'entreprise, tout manager d’un tuteur (ou d’une équipe exerçant la fonction tutorale) doit permettre à ce dernier de disposer du temps nécessaire à l'exercice des missions qui lui sont confiées y compris les relations avec les prestataires de formation. En cas de difficulté sur ce point, le tuteur en réfère à son N+2 ou au RRH compétent.
A ce titre, le tuteur peut libérer, en concertation avec son manager, des plages horaires consacrées :
Le tuteur est aussi encouragé à participer aux formations
organisées par l’école de l’apprenti à l’attention des tuteurs.
L'exercice du tutorat sera pris en compte dans la progression de carrière des salariés tuteurs, en particulier pour leur accès à des fonctions d'encadrement d'équipes.
ARTICLE 6 – LE
DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES ET DE L'EMPLOYABILITE
ARTICLE 6.1 – La politique de formation professionnelle
6.1.1. Objectifs
du bilan de compétences
Le plan de développement des compétences annuel s'articule autour de trois axes :
Il fait l’objet d’une présentation en Commission Formation du Comité Social et Economique, suivi du lancement de la procédure d’information-consultation du Comité sur la politique sociale de l’entreprise telle que prévue par les articles L.2312-26 et suivants du Code du travail.
6.1.2. Modalités
Il est convenu que les mesures ci-après sont accordées à tout collaborateur quel que soit le mode de financement de son action de formation (notamment plan de développement des compétences ou mobilisation du CPF).
6.1.3.Le portail de formation Canon Development Hub
Ce portail dédié à la formation et au développement professionnel est un outil innovant s’inscrivant pleinement dans la politique de formation de l’entreprise.
ARTICLE 6.2 – Le
bilan de compétences
6.2.1. Objet
Le bilan de compétences a pour objet de permettre à des salariés d’analyser leurs compétences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.
6.2.1. Modalités
Le bilan de compétence est réalisé à la demande du salarié ou de l'entreprise avec l’accord de celui-ci et se déroule sur une période de 24 heures maximum réparties généralement sur plusieurs semaines. Il est effectué en dehors des locaux de l'entreprise sous la conduite d'un organisme prestataire habilité.
ARTICLE 6.3 – Le projet de transition professionnelle (CPF de transition professionnelle)
Le projet de transition professionnelle (qui remplace l’ancien dispositif du CIF) peut être utilisé pour financer des formations certifiantes, éligibles au compte personnel de formation, destinées à permettre au collaborateur de changer de métier ou de profession et de financer des formations certifiantes en lien avec son projet.
ARTICLE 6.4 – La validation des acquis de l'expérience (VAE)
ARTICLE 6.5 – La reconversion ou la promotion par alternance (Pro-A)
6.5.1. Objet
Le dispositif Pro-A permet aux salariés, notamment ceux dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur évolution ou promotion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
6.5.2. Modalités
Le dispositif Pro-A est ouvert à tout salarié en contrat à durée indéterminée (CDI), qu’ils soient affectés à leur poste de travail ou placés en activité partielle.
ARTICLE 6.6 – Le Compte Personnel de Formation (CPF)
Le compte personnel de formation permet à tout salarié d’accumuler des droits à formation tout au long de sa carrière.
ARTICLE 7.1 –
Les rendez-vous de carrière
Canon France
veillera à ce que les managers disposent chaque année d’un temps de formation
dédié aux entretiens de carrière, tout particulièrement pour ce qui concerne le
pilotage des EAE et entretiens professionnels.
-
L'entretien
annuel d'évaluation (EAE)
L’EAE constitue un moment privilégié pour évaluer le travail du salarié
et analyser ses besoins en formation. Il doit également permettre au salarié
d'élaborer un projet professionnel.
Lors de l'entretien, les objectifs de professionnalisation du salarié
sont abordés compte tenu des exigences de son poste. Les souhaits concernant
les orientations individuelles de formation seront exprimés par le manager ou
le salarié, en fonction des objectifs préalablement définis.
L’entreprise s’engage à tout mettre en œuvre pour que tout salarié de
Canon France bénéficie chaque année dans un délai raisonnable de son entretien
annuel d’évaluation. Elle veillera également à ce que le salarié puisse évoquer
librement toute difficulté rencontrée dans la réalisation de ses objectifs et étudier
avec son manager des voies d’amélioration.
-
L’entretien
professionnel
L’entretien professionnel est organisé au moins tous les 2 ans entre le
salarié et le manager afin d’aborder les perspectives d'évolution
professionnelle du salarié et les formations y afférentes. Toutefois, il peut
être exceptionnellement piloté par le RRH sur demande du salarié. Cet entretien
permet également d’évoquer le projet professionnel du collaborateur au vu de ses
aptitudes, de ses souhaits d'évolution dans l'entreprise et de la situation de
Canon France
Il ne s’agit pas d’un entretien d’évaluation de la performance, mais d’un
rendez-vous spécifiquement dédié au parcours professionnel du salarié.
-
Les entretiens
individuels sur demande du salarié
Les entretiens professionnels et EAE ne constituent pas la seule occasion
permettant d’identifier les besoins de formation.
Tout salarié souhaitant évoquer son parcours professionnel et / ou ses
besoins de formation peut obtenir un rendez-vous sur ce point avec son manager
ou son RRH, selon son choix, dans les 30 jours suivant sa demande.
Ce type de rendez-vous est par exemple utile pour tout salarié exerçant
un métier en décroissance tel que défini à l’article 4 du présent accord.
-
L’entretien
cinq années avant la fin prévisible de la carrière professionnelle.
Un entretien personnel spécifique pourra également être réalisé, sur
demande du salarié, cinq années avant la fin prévisible de la carrière professionnelle
afin d’envisager les possibilités d’orientation de carrière, de mobilité, de
formation ou de bilans de compétence qui permettront de veiller à
l’employabilité du collaborateur jusqu’à la fin de sa carrière professionnelle.
-
Suivi des entretiens
Canon France s’engage à réaliser un suivi spécifique des entretiens précités. Ainsi, les EAE sont désormais intégrés au portail en ligne Canon Development Hub permettant de conserver les éléments de façon dématérialisée et d’extraire les reportings de suivi.
ARTICLE 7.2 Le dispositif de gestion des Talents
Le dispositif de Gestion des talents
est un outil spécifique à Canon déployé par le service formation et animé par
les équipes RH et managériales.
Ce dispositif a pour but de maintenir l’innovation
et les performances de Canon à un niveau élevé, en capitalisant sur les
capacités, le développement et la motivation de son personnel au travers de :
-
l’identification des talents de Canon France
-
le développement de ces talents
-
l’engagement de Canon envers ses
collaborateurs
-
l’attractivité de l’entreprise
Axé autour au projet professionnel et
du développement du salarié ; ce processus doit
faciliter par ailleurs les mobilités fonctionnelles et géographiques au sein de
l’entreprise en cohérence avec les dispositions du présent accord.
Tout salarié (sur la base du
volontariat) intéressé par ce dispositif doit au préalable :
1.
Définir son
profil
2.
Déterminer le niveau de visibilité de ces
informations
3.
Renseigner s’il le souhaite la tâche
« Identification de ses potentiels et aspirations »
4.
Organiser un
dialogue avec son manager autour de son projet professionnel.
Canon France s’engage à mettre en œuvre
ce dispositif avec la plus grande équité et à faire un point sur son
déploiement au moins une fois par an en commission de suivi.
ARTICLE 7.3 – L’accompagnement de
la mobilité
Les mobilités géographique et fonctionnelle constituent
des outils clé du parcours professionnel de tout salarié. Canon France souhaite
encourager le développement de la mobilité en général afin de faire coïncider
au mieux, dans l’intérêt partagé de chacun, les compétences et aspirations des
salariés avec les besoins de compétences de l’entreprise sur l’ensemble du
territoire.
A cet effet, l’entreprise met en place le
panel d’outils et de mesures suivants :
§
7.3.1- Information des salariés sur opportunités de carrière
L’entreprise s’engage à communiquer sur les ouvertures de postes pouvant être pourvus par la mobilité interne. Les opportunités de carrière sont ainsi diffusées par mail à l’ensemble des collaborateurs de Canon France afin d’accorder la priorité au recrutement interne.
§
7.3.2 - Acte
de candidature aux opportunités de carrière
Peuvent postuler aux postes vacants les
salariés de Canon France ayant au moins deux ans d’ancienneté sur un même poste.
Ils doivent alors suivre le process dans l’ordre chronologique suivant :
·
consulter les offres et déposer sa candidature
·
échanger avec leur RRH
·
échanger avec le manager d’origine
·
échanger avec le manager d’accueil
·
si besoin, suivre une ou plusieurs formations
.
§
7.3.4 - Aides à la mobilité géographique
Les
aides à la mobilité géographique ci-après définies sont accessibles aux
salariés de Canon France qui en remplissent les conditions quel que soit
l’initiateur de la mobilité : le salarié ou l’employeur.
ARTICLE 7.4 –
Le congé de mobilité
Le congé de mobilité (présenté ici par le code du travail numérique) a pour finalité de permettre à l’entreprise de mieux anticiper les mutations économiques et de sécuriser les transitions professionnelles en permettant aux salariés de s’inscrire volontairement dans une démarche de mobilité externe.
Les parties conviennent que le congé de mobilité est ouvert aux salariés qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :
La durée du congé fixée par les parties est de 6 mois. Les périodes de travail proposées aux salariés peuvent être accomplies au sein ou en dehors de l'entreprise, dans le cadre d'un nouveau CDI ou d'un CDD.
Pendant le congé de mobilité, le salarié perçoit une allocation de remplacement égale à 65% de la rémunération brute moyenne des 12 derniers mois, sans être inférieure à 85% du SMIC.
7.4.4. Fin au congé de mobilité :
Le congé prend fin en cas de reclassement dans un CDI ou
CDD d’au moins 6 mois avant le terme du congé. Est alors versée une indemnité de
rupture égale à l'indemnité conventionnelle de licenciement pour motif économique.
Lorsque le congé prend fin, le contrat de travail est
rompu du fait de l'acceptation du salarié. Cette rupture, qui résulte d'un
commun accord entre les parties, doit être formalisée par écrit.
Les parties au présent accord souhaitent que les salariés
concernés puissent exercer leur activité à temps partiel dans les meilleures
conditions.
A ce titre, Canon France s’engage :
Des mesures d’aménagement de fin de carrière sont mises en œuvre afin d’accompagner les salariés dans leur fin de parcours professionnel en permettant une diminution de l’activité.
ARTICLE 9.1 – Favoriser le maintien dans l’emploi par l’aménagement du poste et de l’organisation du travail
Les parties
conviennent que l’allongement de la durée d’activité doit s’accompagner de la
mise en place de dispositifs permettant aux seniors de poursuivre leur parcours
professionnel dans des conditions adaptées aux contraintes liées à leur âge.
A ce titre,
Canon France s’engage à étudier individuellement et en priorité et en lien avec
la médecine du travail toute demande d’un salarié âgé de 55 ans et plus quant à
l’adaptation de son poste de travail (dont le véhicule professionnel pour les
salariés itinérants), notamment en matière d’ergonomie du poste et d’organisation
de l’activité.
Les acteurs
dédiés à cette vigilance particulière sont le service de Médecine du Travail, le
Préventeur, le manager en lien avec la DRH et le CHSCT.
ARTICLE 9.2. –
La formation des seniors
Les parties
conviennent qu’une attention particulière doit être portée sur la situation des
seniors face à l’émergence de nouvelles technologies. A cet effet, Canon France
procèdera :
o
à l’identification
des salariés de plus de 55 ans (métiers vente, marketing et techniques)
nécessitant des actions spécifiques de mise à niveau pour répondre aux besoins
opérationnels touchés par les nouvelles technologies des produits Canon. Au
cours de cette identification seront plus particulièrement ciblés les salariés
exerçant un métier en décroissance. Cette identification fera l’objet d’un
point en commission de suivi,
Cette identification sera également réalisée
pour les salariés des métiers administratifs au vu des évolutions de leurs
outils de travail.
o
à des actions
de sensibilisation des managers sur ces besoins et les enjeux associés.
De plus, Canon
France attribuera une priorité d’accès aux formations de mise à niveau des
nouvelles technologies pour les salariés de plus de 55 ans.
Cette priorité
d’accès se fera sur la base du volontariat. Elle sera pilotée par la DRH en
lien avec le manager du salarié demandeur.
Comme pour tout
accès à une formation, l’inscription se fera sous réserve que l’intéressé
dispose des prérequis fondamentaux permettant d’accéder au cursus demandé. En
l’absence de ces prérequis, l’entreprise s’engage à étudier les dispositifs qui
pourraient être mis en œuvre pour les atteindre.
Les salariés peuvent retrouver leurs droits et identifier les différentes démarches sur le site www.lassuranceretraite.fr
ARTICLE 9.4 Diminuer son activité avec la retraite progressive
ARTICLE 9.5 Accès à
la mesure
Article 9.5.1 - Conditions
ARTICLE 9.6 – Cesser son activité de manière anticipée avec le rachat de trimestres
Article 9.6.1 – Conditions
ARTICLE 9.7 – Accompagnement financier au départ à la retraite
ARTICLE 10 –
LES TITULAIRES DE MANDATS
Canon France s’engage à assurer aux titulaires de mandats
représentatifs du personnel une progression identique à celle à laquelle ils
auraient pu prétendre s’ils avaient continué à exercer pleinement leur activité
professionnelle.
Les dispositifs de gestion des parcours
professionnels mis en place dans l’entreprise doivent donc leur être ouverts
dans les mêmes conditions qu’à tout autre salarié : entretiens de
carrière, mesures de mobilité, tutorat, bilan de compétences, etc.
Ainsi, comme pour tout membre du personnel, la
formation professionnelle contribue au maintien et au développement du
professionnalisme et à la réalisation des projets professionnels des
représentants du personnel.
Ces-derniers ont accès aux actions de
formation professionnelle prévues au plan de formation, au même titre et dans
les mêmes conditions que les autres salariés.
Les délégués syndicaux et titulaires de
mandats représentatifs, qui consacraient plus de 40% de leur temps à l’exercice
de leurs fonctions représentatives et dont les mandats prennent fin, sont
prioritaires dans les six mois qui suivent la fin de leurs mandats pour
s’inscrire à une session de formation favorisant leur retour à une activité
totalement opérationnelle.
De plus, un entretien professionnel avec le
RRH doit être systématiquement proposé au salarié qui reprend son activité à
l'issue d’un mandat syndical, conformément aux dispositions de l’article L.
6315-1 du Code du travail.
ARTICLE 11 – INFORMATION ET
CONSULTATION DU CE SUR LA STRATEGIE DE CANON
Pour mémoire, la
loi du 17 août 2015 (dite « Rebsamen ») a procédé au regroupement des
17 obligations de consultation du Comité d’entreprise en trois blocs de
consultation concernant :
1.
Les orientations stratégiques de l’entreprise et leurs
conséquences sur l'activité, l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences,
l'organisation du travail, le recours à la sous-traitance, à l'intérim, à des
contrats temporaires et des stages.
2.
La situation économique et financière de
l’entreprise
3.
La politique sociale de l’entreprise, les conditions
de travail et l’emploi
Dans ce cadre, la GEPP est abordée avec le CE au titre
de la consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise.
ARTICLE 12.1 –
ROLE DE LA COMMISSION DE SUIVI
La commission de suivi est un acteur
privilégié du suivi de la GEPP de Canon France. Elle a pour rôle de suivre les mesures de
l’accord, notamment ses points forts à consolider et ses points d’amélioration.
En cas d’identification de points
d’amélioration, la commission s’attachera à réfléchir à des voies de progrès
dans la mise en œuvre de l’accord. Elle a, à ce titre, un rôle de force de
proposition.
La commission a également un rôle
d’observation des métiers.
Ainsi, une fois par an, la commission bénéficiera d’une présentation
d’un état des lieux quantitatif et qualitatif des effectifs de Canon France, par métiers, avec des projections à moyen
terme. Ce travail permettra d’anticiper les besoins d’ajustements à terme en
vue du prochain dispositif de GEPP de Canon France. Cela permettra également de faire un point sur les métiers en croissance ou
en décroissance, métiers en tension et les métiers stratégiques.
ARTICLE 12.2 –
COMPOSITION DE LA COMMISSION DE SUIVI
La commission se
compose :
·
Pour la Direction :
−
du DRH ou son
représentant
−
de salariés de Canon France dont le métier ou
les compétences sont en lien avec la GEPP (ex : autre
représentant de la DRH, directeur de la formation…).
·
Pour les représentants du personnel :
−
Un délégué syndical désigné par son organisation syndicale
représentative
−
Deux membres désignés pour la durée du présent accord par chaque
organisation syndicale représentative parmi les salariés de Canon France.
ARTICLE 12.3 – RENUNIONS DE LA COMMISSION DE
SUIVI
La commission de suivi se réunit deux fois par an (pendant la durée de l’accord). .
ARTICLE 12.4 –
MOYENS DE LA COMMISSION DE SUIVI
Le temps passé
en réunion de la commission de suivi est décompté et rémunéré comme du temps de
travail effectif.
S’y ajoute une
journée de préparation par membre et pour chacune des deux réunions annuelles
de la commission de suivi. Cette journée peut être prise sous forme de deux
demi-journées. Les documents devront être fournis au préalable de la réunion de préparation afin que les membres de la commission puissent les étudier.
Enfin, peuvent assister aux réunions de la
commission sur accord conjoint de la Direction et de la majorité des membres
représentants du personnel :
-
Des collaborateurs de Canon France dont
l'expertise est pertinente au regard des sujets traités (ex : RH,
Managers…).
-
L’expert mandaté par le Comité d’Entreprise dans
le cadre de sa mission annuelle sur l’analyse des orientations stratégiques de
l’entreprise.
ARTICLE 12.5 –
CONFIDENTIALITE DE LA COMMISSION DE SUIVI
L’ensemble des membres de la commission de
suivi sont tenus par un devoir de discrétion absolue sur l'ensemble des
informations présentant un caractère confidentiel et annoncées comme telles par
la Direction.
Le présent accord entrera en vigueur au 1er janvier 2021 pour une durée déterminée de 3 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2023.
Avant le terme
précité, de nouvelles négociations seront ouvertes dans la dernière année de la
durée de l'accord et au plus tard 6 mois avant son terme.
Chaque partie signataire ou adhérente au présent accord peut en demander la révision par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à chaque signataire, sous réserve du respect d'un préavis de trois mois.
Le présent accord sera déposé auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation du Travail et de l’Emploi en version électronique en deux exemplaires, dont un en version anonymisée.
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